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Club royal des
gastronomes de Belgique

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Activités du Club en 2016

9 décembre

Sea Grill

Chef : Yves Mattagne

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 Commentaire du président
Pour conclure une année riche en évènements gastronomiques, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique et leurs invités se sont réunis pour un dîner de gala au restaurant Sea Grill. Comme à l’accoutumée, le service sous la houlette de Fabrice D’Hulster fut impeccable. Son équipe sait anticiper chaque action et veille au moindre détail. Dans l’ambiance feutrée d’un des salons particuliers, les convives ont débuté le repas avec un champagne Billecart Salmon accompagné de plusieurs mises en bouche – celles-ci, de par leur taille et leur raffinement s’apparentaient plutôt à de petites entrées. Ensuite, trois entrées de produits de la mer – langoustine flambée au Whisky, sole de la mer du nord et filet de Saint-Pierre – ont confirmé, une fois de plus, l’excellence du chef Yves Mattagne : justesse des cuissons, équilibre des saveurs et créativité. En pièce principale, un filet de canard, de la Maison Burgaud à Challans, d’une rare tendreté. Le choix des vins recommandés par D’Hulster était très judicieux, offrant une agréable montée en puissance, un bon rapport qualité-prix, tout en s’alliant au mieux avec les plats. Bref, un repas mémorable pour terminer l’année. Voici des années que le Club visite régulièrement le restaurant Sea Grill. D’ailleurs en 2000, nous avions remis notre Prix Cristal à Yves Mattagne. Seize ans plus tard, nous admirons toujours l’incroyable constance de ce restaurant, tant au niveau de la qualité de l’assiette que de l’attention en salle. Nous y retournerons ! [Photos] [Menu]

13 novembre

Le Prieuré St Géry

Chef : Vincent Gardinal

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 Commentaire du président
Pour le mois de novembre, le Club royal des gastronomes de Belgique est retourné dans les confins de la botte du Hainaut, à Solre-Saint-Géry, dans un restaurant dont la réputation n’est plus à faire. Depuis 1996, le Chef Vincent Gardinal y maintient le cap d’une cuisine innovante, généreuse et gouteuse reposant sur de solides bases classiques et des produits de haute qualité. L’accueil particulièrement agréable et le service impeccable ont ravi les convives. La présentation des plats met les papilles et les sens en éveil. La justesse des cuissons, les balances des saveurs, la qualité des produits confirment l’impression. On applaudit une cuisine qui « réconcilie avec la vie, » pour reprendre une expression de Gardinal. Des mise-en-bouche étonnantes étaient services avec un champagne Roederer rosé millésimé 2011. Suivit une noix de coquille Saint-Jacques exceptionnelle par sa cuisson et rare par son calibre. De la mimolette apportait un contraste de texture salé, tout comme le salpicon fondant de pomme de terre. Pour suivre, nous avions choisi des manchons de crabe royal. Tendres, au gout iodé – que rappelait une feuille de ficoïde glaciale – ils étaient accompagnés d’une sauce légère au beurre dont le parfum d’huitre rehaussait le plat à merveille. Un Riesling, Cuvée Réserve, Martin Schaetzel, 2012, frais et minéral, s’accordait parfaitement. Enfin un plat riche de râble de lièvre en ballottine au foie gras. Magnifique cuisson. Surprenant sabayon aux échalotes et vin rouge. Pour terminer, une note fraîche et acide de pomme verte, puis une seconde préparation à base de chocolat et de fruit de la passion et enfin un charriot de desserts, que certains ont dégustés avec un café Irlandais réalisé dans la plus pure tradition. Une grande table de Belgique ! [Photos] [Menu]

15 octobre

Le Château du Mylord

Chef : Jean-Baptiste Thomaes

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 Commentaire du président
C’est une table majestueuse dressée dans l’une des grandes pièces de l’ancien Château de Frédéric Gubbins de Kilfrush, bercée de la lumière d’une belle journée d’octobre, qui attendait les membres du Club Royal des Gastronomes, pour un déjeuner en cinq services préparé par Jean-Baptiste Thomaes et sa brigade. Comme d’accoutumée pour le Club, les convives démarrèrent avec un apéritif au Champagne accompagné de quelques mises en bouche. Une première entrée de homard tout en fraîcheur avec des saveurs franches et acidulées était une belle entrée en matière, que venait rehausser un Riesling d’Alexander Laible de 2015. En seconde entrée, un foie gras d’oie soyeux, allégé par un accompagnement de légumes iodés et quelques radis vint ensuite contraster, une grosse et savoureuse langoustine poêlée. Pour terminer avec les entrées, une sole cuite à basse température et terminée façon « meunière » s’alliait admirablement avec une huître étonnante par sa texture et son goût, dus à une cuisson lente dans du beurre noisette. Plusieurs fois le silence s’est fait, lors de la dégustation du plat principal : un perdreau sauvage chassé dans les environs et rôti comme Mr Thomaes en a le secret. Le volatil était accompagné de cèpes fondants, quelques châtaignes, et un peu de foie gras. Un Pino Nero de 2011 seyait parfaitement à ce plat. Pour terminer, un dessert inspiré de la cuisine landaise : une pâte filiforme croustillante et sucrée, quelques pommes juste poêlées et un sirop de verveine. Quelques cafés et mignardises avant une promenade dans le parc du château. Une valeur sûre de la gastronomie belge. [Photos] [Menu]

10 septembre

Hof Van Cleve

Chef : Peter Goossens

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 Commentaire du président
En 1996, alors que le Guide Michelin ne lui accordait encore qu’une seule étoile, Peter Goossens accueillait le Club royal des gastronomes de Belgique dans son restaurant Hof Van Cleve. Vingt ans plus tard, Goossens est toujours en cuisine mais son obsession pour l’excellence, son imagination, son talent et sa clairvoyance lui ont valu l’obtention d’un 19,5/20 au Gault & Millau et, en 2005, d’une troisième étoile Michelin qu’il a conservée jusqu’à présent. Les membres du Club en ont eu confirmation lors d’un déjeuner hors du commun sublimé par un choix de vins des plus original proposé par Mathieu Vanneste, meilleur sommelier de l’année 2016 de Gault & Millau. Les mises en bouche très sophistiquées étaient accompagnées d’un champagne élégant de la maison Fleury (Côte des Bar). Nous avons pu les déguster sur l’agréable terrasse ensoleillée du restaurant, ancienne ferme implantée au milieu des champs de la Flandre-Orientale. Le repas mettait en évidence les produits de la mer. Langoustines de Guilvinec en deux préparations. En particulier, le tartare de langoustine dissimulé sous des concombres croquants au goût atténué a ravi les convives par sa fraîcheur, la balance des saveurs et le contraste de textures. Suivit une section de patte de crabe des neiges qu’accompagnaient remarquablement bien une purée soyeuse de chou-fleur et un priorat blanc d’Alfredo Arribas. Pour continuer, une tranche de cabillaud de la Mer du Nord nous fut présentée avec deux vins blancs distincts ; idée originale permettant de comparer deux terroirs radicalement différents : l’un bourguignon et l’autre californien. Le plat principal, salué par le Président de l’Académie Internationale de la Gastronomie qui nous faisait le plaisir de sa visite, montrait la maîtrise parfaite des cuissons de l’équipe de Goossens : une poitrine de pigeon d’Anjou accompagnée de choux et de cèpes, au travers de laquelle les couteaux d’Antoine Van Loocke s’enfonçaient sans résistance. Les cuisses étaient effilochées avec des légumes aux parfums d’Asie et présentées séparément. Un Nebbiolo de Luigi Nervi sublimait le plat. Les desserts s’inscrivaient en belle continuité. Pèche blanche et sorbet verveine, frais et légers. Puis une association subtile de chocolat et de cassis. Sans oublier un Muscat de Gerhard Kracher, peu sucré et au nez exceptionnel. Bref un repas montrant une grande maîtrise d’un grand nombre de techniques culinaires. C’est la cuisine belge moderne, au plus haut niveau. Une cuisine savoureuse, parfois complexe, qui demande non seulement un exercice gustatif, mais également intellectuel. [Photos] [Menu]

23 juillet

De Jonkman

Remise du Prix Cristal

Chef : Filip Claeys

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 Commentaire du président
Après un superbe déjeuner, le Club a remis son Prix Cristal, à Filip Claeys, Chef du restaurant de Jonkman près de Bruges. Filip fait preuve d’une grande créativité tout à fait maîtrisée et propose une cuisine raffinée, légère et savoureuse. Après une farandole d’amuse-bouche, tous plus étonnants les uns que les autres, nous avons pu apprécier des langoustines de la Mer du Nord cuite au feu de bois qui leur conférait une saveur particulièrement agréable et contrastait avec une sauce délicate à la livèche. Suivaient des raviolis au ricotta accompagnés d’un jambon salé par le Chef. Nous continuâmes sur un filet de lotte au poivre, recette inspirée d’un classique du père de Filip. Il était servi avec un accompagnement étonnant de cornichons, salicornes et fromage suisse. La sélection de vin de Jasper Van Papeghem s’accordait excellemment bien avec les plats et nous avons particulièrement apprécié le Champagne du Domaine Lallier « Cuvée Fleurus » exclusivement assemblé pour le restaurant ainsi que la « Cuvée 27 » d’Alexander Laible. Ce haut moment de gastronomie était orchestré en salle avec talent par Sandra Claeys-Meirlevede soutenue par une équipe attentive et efficace. [Photos] [Menu]

10 Juillet

D'Eugénie à Émilie

Remise du Prix de Haute Gastronomie

Chef : Éric Fernez

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 Commentaire du président
Générosité. Produits exceptionnels. Service attentif. Superbe cave. Voilà comment on pourrait résumer en quelques mots le restaurant D’Eugénie à Émilie d’Éric Fernez, à qui le Club royal des gastronomes de Belgique a remis son prix de Haute Gastronomie pour l’année 2016, à l’issue d’un déjeuner à la hauteur de l’évènement. Truite ‘Banca’ du Pays Basque, très grosses langoustines de Guilvinec, et choix de ris ou carré de veau de Corrèze étaient à l’honneur. Grand connaisseur des classiques de la cuisine, Éric Fernez a un don particulier pour en choisir et revisiter certains au plus grand bonheur des amateurs – comme par exemple cette sole ‘Fernand Point’ que nous avions pu déguster lors de notre dernière visite. Qu’il soit en cuisine, en train de parfaire un plat, ou en salle, en train de découper une pièce de viande, Éric est bien là, à la recherche d’excellence pour combler, avec l’aide de son équipe bien rodée, les attentes de ses clients les plus exigeants. [Photos] [Menu]

18 juin

Boury

Chef : Tim Boury

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 Commentaire du président
Dans un nouvel écrin où il va pouvoir libérer son talent, Tim Boury, a su enchanter les membres du Club. Une farandole d’amuse-bouche originaux dans leur présentation et leur choix précédait une première entrée de langoustines de très grande fraîcheur en deux préparations. Suivit un beau morceau d’aiglefin cuit à la plancha avec une étonnante précision et que venaient accompagner quelques couteaux, algues, une asperge blanche, et un très jeune poireau. L’ensemble offrait une très belle combinaison de textures et de saveurs. En plat principal, un veau de Galice d’une tendreté extrême, était rehaussé par un jus de cuisson au thym bien équilibré. Pour conclure des desserts frais et légers jouant sur les contrastes de couleurs, de températures et de textures. Le choix judicieux et original des vins qui accompagnaient très bien le repas, nous a permis de faire un petit tour du monde. Enfin, le service en salle, sous l’œil attentif de Inge, épouse du Chef, a conquis les invités par son sourire, son efficacité et sa bonne humeur. Bravo ! [Photos] [Menu]

22 mai

Arabelle Meirlaen

Chef : Arabelle Meirlaen

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 Commentaire du président
En 2009, le Club remettait à Arabelle Meirlaen le Prix Cristal, et en 2013 retournait voir cette Chef talentueuse dans son restaurant d’Huy. Depuis, Arabelle s’est installée avec son équipe dans un nouveau décor face aux prairies et bois de Marchin, non loin de Namur. C’est donc avec plaisir et curiosité que nous sommes retournés goûter la cuisine toujours aussi légère, raffinée et colorée d’Arabelle. Après quelques mise-en-bouche originales accompagnées d’un champagne 1er Cru Truchon-Bergeronneau, les convives ont démarré le déjeuner avec un carpaccio de langouste rouge de Bretagne, ingrédient devenu assez rare, et dont la tendresse contrastait avec des petits rouleaux de légumes crus. Le repas continua en crescendo, avec un plat d’asperges vertes d’Hesbaye servies sur un lit d’épeautre préparé comme un risotto et une mousseline au vin jaune, qu’accompagnait admirablement un Côtes de Duras cuvée Vieillefont 2012, Domaine Le Bihan, judicieusement sélectionné par Pierre Thirifays, le sommelier. S’en suivit un plat surprise concocté pour le Club : des cannellonis d’agneau des Pyrénées dont les membres du Club se régalèrent avant de conclure avec une pièce de canard de Challans cuit avec précision et mis en valeur par un jus légèrement parfumé à l’orange. Une très belle adresse où l’on a plaisir à retourner. [Photos] [Menu]

15-17 avril

Voyage à Londres, capitale des gastronomies du monde

Restaurants visités : St John, The Square, HKK, Marcus Wareing, Quilon


 Commentaire du président

En Avril 2016, les membres du Club ont eu le privilège de (re)découvrir la variété des cuisines qu’offre la capitale britannique. Le nombre de participants avait été limité pour permettre la privatisation d’un minibus afin de se rendre dans de nombreux sites et restaurants sans fatigue, sans problèmes de circulation et de stationnement. Des cinq repas prévus le premier s’attachait à montrer la réalité, toujours vivante, du pub anglais.

Le St John se situe plutôt comme une maison de bouche, aux produits ultra frais et à une cuisine généreuse. Un tourteau mayonnaise, accompagné d’un Roussillon blanc Monty Python 2014 nécessitait quelques connaissances anatomiques pour casser les carapaces et autres pattes. Le clou fut un cochon de lait entier (près de 10 kg). Le découpage fut un exercice de virtuosité et le résultat fondant dans le gosier. Un fronton 2012 « Réserve la Colombière » le rehaussait. Le dessert, traditionnel britannique, était le « treacle tart », à partir d’une pâte sablée recouverte de sucre roux, de miettes de pain et de citron. Avec ce bon début, une convivialité heureuse s’imposa dans le groupe et se poursuivit de bout en bout.

L’après-midi fut consacrée à la visite de la Tate Modern, ouverte en mai 2000 pour regrouper les collections d’art moderne et contemporain provenant des collections de la Tate Gallery. Ce musée est devenu l’un des musées d’art moderne les plus importants du monde ; en entrant le visiteur est saisi par les volumes puisque le musée est une centrale électrique désaffectée dont la salle des machines a été reconvertie en un immense hall. Le bâtiment déploie 7 niveaux, chacun dédié à des parcours thématiques.

Le repas du soir avait lieu dans le restaurant The Square, ouvert en 1991 par Philip Howard. Il est l’un des Chefs responsable de l’engouement actuel des Britanniques pour la gastronomie. Microbiologiste de formation, sa cuisine cherche plus à procurer du plaisir qu’à provoquer. La lecture du menu et des vins servis est impressionnante.

Le samedi 16 avril 2016, la matinée fut consacrée à la visite d’un quartier de Londres constitué par plusieurs rues sous le nom de Borough Market. Son existence remonte au VIIIème siècle. C’est un marché de gros et de détail proposant une multitude d’aliments. Ce fut l’occasion pour certains de déguster des huitres de Colchester.

Le déjeuner fut pris au HKK, restaurant chinois, dont le chef est Tong Chee Hwee, directeur du groupe Hakkasan. Le lieu comprend une grande salle carrée pour 80 couverts, avec un buffet au centre et une cuisine adjacente. Après le crabe royal aux croquettes de citrouille et une trilogie de dim sum (boulettes chinoises) un canard à la pékinoise, rôti au bois de cerisier, fut l’occasion d’un découpage par un chef virtuose. Un vin blanc turc fut servi. L’ensemble était d’un agréable niveau.

C’est donc dans la bonne humeur que l’après-midi fut consacrée à la visite du Parlement (Palais de Westminster). Il s’agit de la reconstruction d’un palais détruit par un incendie en 1834, dans un style pur néogothique, en référence à l’époque des Tudor. Complexe de plus de 1000 pièces, il abrite les lieux de réunion de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes ainsi que des bureaux des commissions parlementaires, des bibliothèques, etc. De ces lieux se dégage une atmosphère à la fois solennelle et réfléchie dans l’action. Un détour permit au groupe de voir de l’extérieur l’ancien quartier général de la France Libre, 4 Carlton Gardens, et la statue de son Chef inaugurée par la Reine Elisabeth II le 23 juin 1993.

Après ces visites, un excellent dîner attendait le groupe au restaurant Marcus, dont le Chef Marcus Wareing fait partie de la nouvelle génération des chefs britanniques. Son style méticuleux et l’emploi de techniques dernier cri, lui permettent d’aboutir à des plats raffinés et humbles.

Le dimanche, en fin de matinée, le groupe a remonté nonchalamment la Kensington Avenue, bordée par de magnifiques jardins arborés et conduisant au Palais Royal de Buckingham. Cerise sur le gâteau&npsp;: la relève de la Garde inattendue, avec ses fantassins en redingote rouge et ses bonnets à poils d’ours encadrés par une musique militaire et des cavaliers.

De quoi mettre le groupe en appétit avec la visite du restaurant Quilon . Le Chef, Sriram Aylur, dans un cadre coquet et actuel y pratique une cuisine raffinée à partir des recettes du sud- ouest de l’Inde. Les épices sont employées avec maîtrise.

Il restait suffisamment de temps pour une visite de Fortnum & Mason aujourd’hui grand magasin aux produits exotiques et célèbre maison de thé. Accueillis par un représentant de la direction en redingote rouge, les membres du Club ont eu le privilège de visiter le sous-sol pour une dégustation de prosecco italien et pour visiter à leur rythme les quatre étages de ce véritable symbole de la culture britannique.

Magnifiques moments avec un timing précis et respecté, laissant un souvenir mémorable aux participants avant de reprendre leurs Eurostar respectifs pour Paris et Bruxelles.


19 mars

Comme Chez Soi

Chef : Lionel Rigolet

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 Commentaire du président
À l’issue de leur Assemblée générale annuelle, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique, se sont régalés au restaurant Comme Chez Soi. Comme l’année précédente, à la même époque, le déjeuner fût des plus savoureux. Le menu proposé par le chef Lionel Rigolet mettait en évidence des produits de grande qualité et, à la requête expresse d’un des membres du Club, comprenait un plat emblématique du restaurant : les « filets de sole, mousseline au riesling et aux crevettes grises, » dont la recette a été mise au point il y a quatre générations. La sélection de vins s’accordait au mieux avec les nombreux plats et le service en salle, sous l’œil attentif de Laurence Rigolet et de son équipe était sans faute. Encore un grand bravo à cette Grande Table du Monde qui fête ses 90 ans cette année. [Photos] [Menu]

20 février

Maison Marit

Chef : Jacques et Dimitri Marit

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 Commentaire du président
Depuis 2002, c’est la 4ème visite du Club de cette maison de bouche renommée à deux pas de la Capitale. Le Club confirme l’appréciation du Gault&Millau : chez les Marit, c’est une histoire de famille qui perpétue la passion de la gastronomie et de l’accueil ! À notre premier déjeuner en 2002, le restaurant s’appelait « Jacques Marit », le Chef déjà récompensé par une étoile au Michelin, développait une parfaite maîtrise dans l’art de la cuisine, affichait une grande rigueur et une volonté de cuisiner des produits de premier choix, toutes qualités qu’il a pu assurer tout au long de sa carrière. Jacques a pu communiquer sa passion à son fils Dimitri qui a pris la relève avec beaucoup de succès, Dimitri a apporté une créativité, une belle harmonie dans ses préparations qu’il présente avec beaucoup d’élégance. C’est au travers d’un beau récital que les membres du Club ont apprécié les talents du jeune Chef ce samedi 20 février. Après avoir pris l’apéritif au champagne escorté d’amuse-bouche goûteux dans un salon privatif, les convives se sont dirigés à leur table dressée avec soin et joliment décorée. La première assiette consistait en une dégustation de St Jacques en deux préparations, l’une en carpaccio, cèleri-boule, noisette et truffe, l’autre dans un consommé de faisan, raviole de champignon truffée. Pour suivre, dos de skrei norvégien, mousseline de ratte, quelques coquillages, poireau et beurre noisette émulsionné. En 3ième entrée, cannelloni de homard aux petits légumes, coulis de cresson. Le plat principal se composait de la pintade en aiguillettes, crème de maïs, échalote, brocolis, crosnes, les cuisses en cromesquis. Le « pineapple strudel » à notre façon, glace caramel beurre salé et sorbet ananas clôturait le menu. La sélection vineuse était en accord avec chacun des plats. Les membres du Club ont été une nouvelle fois séduit par les prestations du Chef et sa brigade très attentive, l’accueil personnalisé très chaleureux de la famille. [Photos] [Menu]

14 janvier

Capraia

Chef : Antonio De Martino


 Commentaire du président
Pour débuter cette nouvelle année gastronomique, le Club a convié ses membres dans une élégante villa de la chaussée de Waterloo, le restaurant Capraia. Le chef Antonio De Martino a réalisé avec brio un excellent menu d’inspiration italienne, sa cuisine se veut légère et goûteuse, escortée d’une sélection vineuse à la hauteur de chacun des plats. Les hôtes ont particulièrement apprécié le risotto aux champignons des bois et poêlée de coquilles Saint-Jacques ainsi que le délicieux filet de veau, croûte de parmesan et moutarde, mousseline de pommes de terre à la truffe, légumes de saison. La soirée s’est déroulée dans une joyeuse ambiance, les convives ont félicité le Chef, ravis de découvrir cette nouvelle adresse à l’inégalable rapport qualité/prix. Un établissement à retenir ! [Photos] [Menu]