Les fins gastronomes sont aussi des humoristes, chacun sait cela. Le Club belge des Gastronomes ne fait pas mentir la tradition et chacun de ses dîners mensuels se termine en beauté, dans un feu d’artifice de mots d’esprit, de calembours et de plaisanteries aiguisées par l’absorption de vins choisis…
Ce fut le cas encore jeudi dernier à Bruxelles, où les membres du club s’étaient réunis très nombreux, pour déguster sous la présidence de table de M. Philippe Quersin, l’un des administrateurs du cercle, un dîner servi au Savoy, et qui alliait le souci d’une élégante ordonnance à la perfection d’une technique très poussée…
Appréciant en fins connaisseurs ce qui leur était servi, tous les membres du club glissèrent petit- à-petit dans une douce euphorie, à la lumière de laquelle les grands problèmes de l’heure s’auréolèrent pour eux d’un sens nouveau.
C’est alors qu’imaginant, les graves réunions de Londres autour d’une nappe blanche au lieu d’un tapis vert et les améliorations qui en pourraient résulter pour la marche des événements, le Président de table fit admettre à l’unanimité un vœu tendant à instaurer des cours de gastronomie politique…
Puis on revint aux choses sérieuses.
Sous la présidence de M. Pierre Morren, le Club des gastronomes continue ainsi, de mois en mois, son intéressant travail de prospection, dans l’intérêt de l’industrie hôtelière belge.
M. A.
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