Le Club des gastronomes a donné, jeudi soir, dans un grand restaurant du haut de la ville et dans le cadre des manifestations organisées par le jumelage des rues « Royale » de Paris et de Bruxelles, un dîner de gala sous la présidence de M. Francis Geerts, en présence de MM. Struye, président du Sénat; Nazé, intendant de la liste civile; Maxime de le Court, président de l’Union professionnelle des négociants en vins et spiritueux; Mabille, secrétaire général au Recrutement; Mme Madeleine Decure, directrice de « Cuisine et vins de France »; MM. Boon, vice-président du Club; Jeandrain, réalisateur de la « Charte d’Amitié » des rues « Royales », Beckers, président des « Deux Portes », etc., etc.
Un repas somptueux, rehaussé de crus délectables, avait été préparé pour la circonstance par M. Oscar Vermeersch, « Oscar » du Club des gastronomes, selon les recettes fournies par un célèbre restaurant montmartrois.
Au dessert, le président a fait l’éloge de la gastronomie dont la vertu presque magique contribue à rapprocher et souvent aussi à accorder les hommes. C’est dans cette optique qu’il a suggéré aux promoteurs de la paix de s’adjoindre des célébrités culinaires.
A son tour, M. Struye a dégagé avec esprit quelques leçons, à retenir par les politiciens, du charme et des effets d’une table bien servie. D’abord, sa pratique dans nos assemblées aurait pour effet de combattre l’« absentéisme parlementaire », tandis que la « cuisine électorale » pourrait utilement s’inspirer de l’action des gastronomes qui sont des gens de goût, de mesure et aussi de modération, laquelle apparaît aujourd’hui être si désirable sur le plan politique. « C’est ce que je me propose de dire à l’informateur », a déclaré avec humour le président du Sénat aux applaudissements de l’assistance.
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