Le Club des gastronomes de Belgique a célébré, lundi soir, avec celai, dans les salons de l’Atomium, le 36e anniversaire de sa fondation.
M. Francis Geerts présidait cette fête brillante, qui avait réuni une centaine de participants, dont de nombreuses dames portant de ravissantes toilettes.
Parmi les convives, on remarquait MM. Van Acker, président de la Chambre ; Romagne, conseiller commercial de l’ambassade d’Italie; Michiels, consul du Portugal; Mmes Madeleine Decure et Odette Kahn, directrices de « Cuisine et. Vins de France »: MM. C. Goossens, chef de cabinet du ministre des Finances; Flagey, président du Club des 33 ; Pierre Horrière, chancelier de la Jurade de Saint-Emilion ; Desgain, président de la Presse Périodique ; AIdo Vastapane, consul de Costa Rica; Jean Gathy, bailli des rôtisseurs ; Goerres, ambassadeur du club pour l’Amérique du Sud; R. Boon, Jean Mentior, Vander Stappen, administrateurs; Fernand Meyrath, président des Oscars, etc.
Au dessert d’un dîner somptueux, arrosé de grands crus, M. Francis Geerts, après avoir rendu un vif hommage à M. Achille Van Acker, a fait l’éloge, en termes vibrants et suggestifs de la gastronomie et de la civilisation de la vigne et du vin. Célébrant ensuite le talent et la vocation sociale des grands chefs de cuisine, le distingué président a remis l’Oscar des gastronomes pour 1967 à M. Trulienians, dirigeant des cuisines de l’Air Pur à La Roche, puis l’Oscar des sommeliers à M. Pierre Van Hauwermeiren.
Après avoir congratulé et rappelé les mérites des deux lauréats, M. Francis Geerts, chaleureusement applaudi, a terminé son propos en affirmant qu’autour du tapis blanc des tables à banquet, les gastronomes font davantage pour le rapprochement des humains et pour la paix tout court, qu’on ne le fait autour de certains tapis verts. Sans doute parce que sur lesdits tapis ne se trouvent que des carafes d’eau, ce qui n’incite pas l’opération à « cœur ouvert », a ajouté le président avec humour.
Il a conclu fort opportunément en louant l’art de la gastronomie, fruit d’une civilisation privilégiée et en exaltant les plaisirs de la table.
Cet excellent plaidoyer pour le « bien boire et le bien manger » a été suivi d’une allocution de M. Van Acker, qui a félicité le club jubilaire, puis qui a déridé l’assistance en évoquant de joyeuses anecdotes pulsées dans quarante années de souvenirs de vie parlementaire.
G. D.
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