Sous la houlette de Charles-Albert Gibon et Gérald Heim de Balsac, le Club s’est déplacé dans le Bas-Armagnac en Gascogne, c’est là que sont produits les armagnacs les plus renommés et qui ont le titre de plus vieille eau-de-vie.
Si l’on peut aujourd’hui dater l’apparition de l’armagnac, c’est grâce à Maître Vital Dufour (1260-1327), prieur d’Eauze, homme érudit et féru de médecine du XIV siècle, qui rédigea en 1310 « De Maître Vital Dufour, livre très utile pour conserver la santé et rester en bonne forme ». Cet ouvrage énonçait les quarante vertus d’un alcool appelé « Aygue Ardente, » ancêtre de l’armagnac. Les points forts du voyage furent :
- un déjeuner chez Michel Sarran, chef bi-étoilé Michelin, à Toulouse ;
- visite de la maison Gélas à Vic-Fezensac, un grand négociant chez qui on a visité les chais de vieillissement et participé à une fabuleuse dégustation ;
- visite du Château Tariquet à Eauze, où les participants ont eu le bonheur de voir fonctionner les alambics dans leur belle carapace de cuivre ;
- visite des chais et dégustation au domaine de Boignières à Labastide sous la conduite de Martine Lafitte.
La réponse à « quel avenir pour l’armagnac ? » est sombre, les viticulteurs du Bas-Armagnac obtiennent une meilleure rémunération en produisant leurs vins des Côtes de Gascogne (blancs, rouges, rosés) et leur floc de Gascogne (vin muté à l’armagnac), un apéritif de mieux en mieux reconnu. Les participants félicitèrent les organisateurs pour le bon déroulement du voyage où le soleil était de la partie.
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