FR | EN | NL

Inter Scaldes

Inter Scaldes

Ville : Kruiningen, Pays-Bas
Chef : Jannis Brevet
Site web : http://www.interscaldes.eu/
Date de la visite : 15 juin 2019

C’est à un déjeuner de fête qu’ont participés, ce 15 juin, les membres du Club royal des Gastronomes de Belgique et leurs invités. Dans une atmosphère zélandaise de charme, intime, moderne et familiale, le restaurant Inter Scaldes (latin pour « entre l’Escaut »), nous a ouvert ses portes pour y découvrir la cuisine hautement raffinée et subtile de Jannis Brevet, cuisine qui lui vaut trois étoiles au guide Michelin, 19,5 au Gault et Millau. Arrivés sous une pluie battante les participants ont pu passer de l’autocar au restaurant sous un tunnel de parapluies tenus par l’équipe de salle avant d’être accueillis par le Chef et sa femme.

Après quelques dégustations apéritives très colorées, aussi rafraîchissantes qu’étonnantes, et accompagnées d’un vin de Champagne Legras & Haas grand cru, le déjeuner commence avec un assemblage très harmonieux – visuellement et gustativement – de caviar hollandais, de noix de coco et d’avocat. Une roussette de Savoie, douce et minérale, vient soutenir le plat.

Mises en bouche: Betterave, ananas, lait babeurre, rose Anguille fumée, fève blanche, mokka Crevette d’Hollande, argousier, mandarin, noix

Viennent ensuite des pétoncles en mirepoix, fermes, douces et encore « humides » de l’eau de la baie d’Erquy. De la truffe noire, cuite, apporte un peu de croquant à la préparation, et une écume à la tomate et au laurier de la légèreté et une acidité à peine marquée.

Pétoncles ‘Erquy’, cerfeuil, San Mazzo tomate, Laurier, truffe

Le plat suivant est trompeur : une mousse blanche au parmesan dans un bol blanc, masque une couche de crème soyeuse au foie gras et une autre, plus profonde au vieux porto. Cet ensemble magique est sublimé par un Rioja Alavesa, Bodegas Murua 2016 habilement choisi par le sommelier.

Foie de canard, vieux porto, Parmigiano Reggiano

Le timing est régulier, le service attentif. Nous continuons avec un plat de limande-sole qui démontre que ce poisson, moins noble que la sole commune, n’a en fait rien à envier à cette dernière lorsqu’elle est bien préparée. Ici, épaisse, juteuse et glacée au koji de riz, la limande-sole est déposée sur un lit d’asperges blanches avec un léger parfum herbacé de livèche. Une compotée de tomates apporte du corps au plat.

Sole Limande, asperges, livèche, olive de Taggia, tomate de San Mazzo, Koji de riz

Les palais sont prêts pour la dernière entrée à base de crabe royal et pour un superbe riesling de chez Duhr. Enfin le pigeon d’Anjou. Sublime cuisson pour un produit de très grande qualité. Un crumble de pignons de pin légèrement caramélisé tapisse la peau de l’oiseau. Les convives sont conquis.

Crabe Royal, mangue, fève de Tonka, whisky, agrumes
Pigeon d’Anjou, pignons de pin, oignons des Cévennes, raifort

Le pré-dessert au café offre un magnifique équilibre de saveurs et un remarquable contraste de textures. On termine sur un éventail de fraises sur une crème évanescente et très subtilement dosée à la fleur d’oranger et au Grand Manier. Une accalmie permet de prendre un café, des mignardises, et pour certains un cigare, dans le jardin verdoyant. À peine sortis certains parlent déjà d’un retour.

Fraises, fleur d’oranger, Grand Marnier Centenaire

Menu

Articles par année

2024 2023 2022 2021 2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 1979 1978 1977 1976 1975 1974 1973 1972 1971 1970 1969 1967 1966 1965 1964 1961 1959 1958 1957 1956 1955 1954 1953 1952 1951 1950 1949 1948 1947 1939 1938 1937 1931


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *