Départ matinal pour les Membres du Club royal des gastronomes de Belgique ce samedi 13 mai. Destination Reims pour un week-end autour de la gastronomie, bien sûr, et de l’histoire.
Au passage de la frontière, je sers dans l’autocar un verre de Champagne Drappier Brut. On patiente plus facilement en se désaltérant…
Arrivée avec un peu d’avance au Domaine des Crayères. Un Membre de l’Académie états-unienne de gastronomie nous rejoint. Apéritif, au Champagne bien évidemment. Déjeuner rapide, léger et agréable dans la brasserie du domaine : île flottante aux asperges vertes, saumon fumé mi-cuit avec une purée mousseuse de pommes de terre et des choux-fleurs poêlés à l’huile d’olive, et pour finir biscuit tiède chocolat praliné avec une sauce au Marc de Champagne.
Notre autocar nous conduit ensuite au Fort de la Pompelle sous un ciel menaçant. L’orage éclate au moment où nous parcourons à pied les 100 derniers mètres nous séparant de l’entrée du fort. Nous sommes trempés. Notre guide nous remémore les événements ayant conduit à la construction du fort mais aussi à la folie meurtrière de la première Guerre mondiale. Elle est passionnée par le sujet : son grand-père a été réquisitionné. Plus tard elle nous parle du rôle important des femmes dans le conflit. Celui aussi de « l’Armée noire. » On peut également voir d’importantes collections de casques, d’uniformes, et autres objets d’époque. Notre guide nous accompagne ensuite à la chapelle Foujita. Petit bijou de fresques murales de Léonard Foujita représentant différents passages de la vie du Christ, et de vitraux dessinés par le même artiste mais réalisés par Charles Marq. Courte visite mais qui valait le détour.
Arrivée à l’hôtel dans une rue animée du centre de Reims. Marche jusqu’au restaurant Le Millénaire à quelques centaines de mètres. Un nouveau chef et une nouvelle équipe ont repris le restaurant. Pas de menu imprimé. Surprise totale. Nous nous prêtons au jeu jusqu’au bout et demandons à ce que les plats ne soient pas annoncés. Nous essayons de deviner. Réponse après dégustation. Belle ambiance autour d’une grande table ronde. Dîner créatif mais, pour plusieurs, en dessous des attentes.
Le dimanche, après une visite doctement commentée des crayères de la maison Veuve Clicquot, puis un passage mémoriel au Musée de la Reddition, nous rejoignons le but de notre escapade rémoise : l’Assiette Champenoise.
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