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Club royal des
gastronomes de Belgique

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Activités du Club en 2008

Dîner Belge à l'hôtel Bristol à Paris

27 Janvier : Ce fut un grand honneur pour le Club royal des gastronomes de Belgique, membre de l'Académie Internationale de la Gastronomie depuis 12 années (1996) d'organiser un dîner qui regroupait quelques septante membres de l'Académie Internationale de la Gastronomie venus de tous horizons, notamment du Mexique et des U.S.A, dans le cadre prestigieux de l'Hôtel Bristol à Paris.

Parmi les convives, on pouvait remarquer entre autres l'Ambassadeur de Grèce en France, l'ancien Ambassadeur de France en Belgique, Monsieur Le Divellec, promu récemment Commandeur de la Légion d'Honneur et Madame.

Dans son discours, notre Président a tenu à annoncer que le Club royal des gastronomes de Belgique fêterait en décembre 2008 ses 70 ans d'existence, et à rappeler que le dîner inaugural fut présidé par le Prince élu des gastronomes Curnonsky et que le Club royal des gastronomes de Belgique est l'émanation de « La Ligue des Cent Mille » crée en France en 1928.

Dans l'élaboration de ce dîner, notre ambition était de mettre en exergue quelques produits spécifiques de la Belgique qui entraient dans des préparations que nous avions confiées à un grand chef belge : Yves Mattagne, doublement étoilé Michelin, 19/20 Gault & Millau, et détenteur d'un bouquet impressionnant de prix attribués tout au long de sa carrière.

Une étape importante de sa formation est celle qu'il a reçue dans le célèbre restaurant « Le Divellec » à Paris afin de devenir Chef du restaurant SEA GRILL de la chaîne Radisson SAS Royal Hôtel à Bruxelles. Cet établissement est, depuis plus de 15 ans, considéré comme un des meilleurs restaurants de poisson de Bruxelles et d'Europe.

Son style culinaire reste inventif, sans verser dans l'extravagance, seuls les meilleurs produits ont voix au chapitre, les ingrédients principaux jouent toujours les premiers violons face à l'orchestre des garnitures et des sauces, suivant les termes du Gault & Millau.

Le menu présenté était le suivant :

Crevettes grises épluchées à la main, œufs de caille Ozen, Nantua à la noisette, filets d'anguilles au vert « d'une autre façon », la grosse frite belge, gelée fine de pickles
Champagne Impérial Moët & Chandon en magnum

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Caviar Belge et Langoustines
« Crème Aigrelette, croquant de concombre, gaufre de Bruxelles aux algues et citron »
Champagne Moët & Chandon, Brut Impérial

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Sole et huîtres Ostendaises
« Béarnaise, quelques girolles, passe-pierre »
Saint Aubin premier cru en Rémilly 2004

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Coucou de Malines et foie gras de la ferme de La Tour
« Chicons et échalotes confits, espuma de châtaigne, jus de rôti aux abats et truffes »
Les Fiefs de Lagrange 2003, Saint-Julien

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Caraque de chocolat de caractère
« glace de spéculoos, sauce à la violette »

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Café, moka, mignardises et bonbons
« Chocolat Galler »

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Les échos unanimes et la critique à l'issue du dîner confirmèrent l'excellence de chacun des mets tant par la qualité des produits que par leur préparation et soulignèrent la convivialité souveraine à chacune des tables. Le Président remercia tous ceux qui contribuèrent au succès de cette grande soirée.

Dictionnaire amoureux de la Gastronomie

Octobre 2008 : « Le Dictionnaire amoureux de la Gastronomie » (Plon) est un nouveau titre paru dans cette collection à grand succès. Son auteur : Christian & Millau – qui a fêté ses 80 ans – avec sa plume alerte nous fait participer selon la déclinaison de A à Z aux anecdotes qui ont émaillé la vie de ce journaliste dont le nom est associé au renouveau de la gastronomie contemporaine. Il complète deux autres thèmes déjà parus, la cuisine (Alain Ducasse) et le vin (Bernard Pivot). Nous reproduisons la lettre B comme Belgique « certainement le pays étranger où l'on fait la meilleure cuisine française [...] La cuisine (belge) est, en fait une grande cuisine régionale, au même titre que les cuisines bordelaise ou bourguignonne. Les produits y sont le plus souvent, encore francs [...] les poulardes de Bruxelles sont exquises, parce qu'élevées naturellement [...] le gibier est de toute première qualité. [...] Si l'on veut se régaler de savoureux turbots bien épais et de soles d'une finesse incomparable, c'est là qu'il faut aller ». Et de regretter « ce qui fait le plus défaut, ce sont des bistrots où l'on peut faire un repas finement préparé sans qu'il s'agisse pourtant de grande cuisine ».