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Club royal des
gastronomes de Belgique

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Activités du Club en 2018

8 décembre

Sea Grill

Chef : Yves Mattagne

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 Commentaire du président
Les Membres du Club royal des gastronomes de Belgique, ont terminé une année de célébration riche en manifestations de haut niveau gastronomique par un repas de fête au restaurant Sea Grill. Yves Mattagne et son équipe ont proposé un menu où les ingrédients d’exception étaient à l’honneur pour subjuguer les palais les plus difficiles. Après presque trente années à la tête du restaurant Sea Grill, Yves continue de nous étonner. Ce plat de coquilles Saint-Jacques par exemple : association improbable de poire Doyenné, sésame, parmesan et kimchi qui se mêlaient comme pour créer un piédestal gustatif à des noix douces et fondantes. Un Savennière d’Éric Morgat « Fidès » (2015), dense et complexe, proposé par Fabrice d’Hulster, apportait un côté salin au plat. Ou encore ce pigeon juste mariné dans de la crème et passé brièvement à la salamandre. Les épices chaudes du Maghreb donnaient de l’originalité à la préparation. Le vin du Domaine Richeaume, IGP Méditerranée, avec son côté un peu oriental de rose et d’encens était un accompagnement parfait. Comme d’habitude le service orchestré par Jan de Craemer fut discret et efficace. Un moment mémorable pour clôturer l’année ! [Photos]

16 novembre

D'Eugénie à Émilie

Chef : Éric Fernez

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 Commentaire du président
La table d’Éric Fernez est généreuse. Le Chef maîtrise la cuisine classique. La preuve en a encore été donnée aux membres du Club royal des gastronomes de Belgique lors d’un excellent déjeuner. Le champagne coulait à flots pour une série d’amuse-bouche que vint clôturer une soupe à l’oignon aussi étonnante que délicieuse. Suivirent un duo de langoustine et caviar de la maison Kaviari sublimé par une sauce corsée, puis un morceau épais de carrelet accompagné d’un jus de bouillabaisse safrané. Juste cuisson et belles balances de saveurs pour ces deux entrées qui laissèrent place à du faisan de chasse en deux services : suprêmes d’abord avec une sauce magnifique à la fine Champagne et ensuite les cuisses braisées et les pilons en saucisses bien assaisonnées. Dessert en légèreté avec une poire Belle-Hélène revisitée. La cuisine d’Éric Fernez, on aimerait la déguster les yeux mi-clos et les narines gonflées des effluves agréables des plats. [Photos]

20 octobre

Hertog Jan

Chef : Gert De Mangeleer

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 Commentaire du président
En début d’année le Chef triplement étoilé Gert De Mangeleer et le sommelier Joachim Boudens annonçaient la fermeture du restaurant Hertog Jan créé en 2005. Il était impossible aux membres du Club royal des gastronomes de Belgique de ne pas retourner, au moins une dernière fois, dans cette magnifique maison de bouche. C’est chose faite, et cela ne sera finalement pas la dernière, puisque le restaurant rouvrira en 2019 avec une nouvelle formule. Le déjeuner du 20 octobre fut tout à fait mémorable : des amuse-bouche au dessert, on trouve une succession de plats originaux réalisés avec une grande précision et très distincts les uns des autres. Les cuissons sont parfaites, les présentations méticuleuses, les assaisonnements savamment dosés. On retient en particulier : Des rillettes onctueuses de Seigneur de Vidaigne habillées d’un fin crumble. Un homard breton à la texture incroyablement délicate dissimulé sous des écailles croquantes de betterave jaune et arrosé d’un beurre de homard. Un filet de faon d’une extrême tendreté associé avec de la betterave rouge cuisinée de différentes façons. Les flacons ne furent pas en reste et Joachim a su en dénicher qui se mariaient remarquablement bien avec les plats. On ne peut que souhaiter bonne chance à Gert, Joachim et leur équipe pour leurs nouvelles aventures gastronomiques. [Photos]

8 septembre

La Table de Maxime

Chef : Maxime Collard

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 Commentaire du président
Par une journée magnifique de septembre, les Membres du Club royal des gastronomes de Belgique se sont rendus à Our, près de Paliseul pour déguster la cuisine du talentueux Chef Maxime Collard. Celui-ci a reçu du Club en 2012 le « Prix au Chef de l’Avenir. » Dans un superbe restaurant, une ancienne bâtisse villageoise rénovée, au design actuel et dans l'esprit du terroir, ce diplômé de l'école hôtelière de Libramont et ancien second du « Karmeliet » à Bruges a proposé un beau menu de fin d’été. On commence par une pièce de turbot que vient rehausser à merveille du jambon d’Ardennes. On continue avec une énorme langoustine d’Islande, sur une texture crémeuse d’aubergine et de burrata qui contraste avec un bouillon corsé aux épices, sans pour autant écraser la langoustine. Le foie gras croustille sur l’extérieur et supporte facilement le citron confit. Le chevreuil chassé localement a une texture ferme, les accompagnements sont un peu plus classiques, mais la présentation ne l’est pas. On conclut avec les dernières pêches et abricots de la saison. On aimerait rester plus longtemps sur la terrasse ensoleillée mais la route du retour est longue. [Photos]

28 juillet

The Jane

Remise du Prix au Chef de l'Avenir

Chef : Nick Bril

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 Commentaire du président
Le 28 juillet 2018, le Conseil d’Administration du Club royal des gastronomes de Belgique a remis à Nick Bril, chef du restaurant The Jane à Anvers le Prix au Chef de l’Avenir. Le repas servi pour l’occasion était remarquable et les Membres du Club ainsi que leurs invités étaient ravis, non seulement de la qualité des plats mais également de la sélection des vins proposée par l’excellent sommelier Gianluca Di Taranto. La créativité du chef semble sans limite. Langoustine. Maquereau. Moules. Huîtres. Porc. Brocard. Etc. Les préparations défilent, toutes très différentes mais avec tout de même un point commun : le grand nombre de composantes et l'équilibre de chaque plat. Les cuissons sont précises, les associations de saveurs réussies, les quantités bien dosées. Après un ballet de près de six heures, on pourrait presque recommencer. [Photos]

8 juillet

Bartholomeus

Remise du Prix Cristal

Chef : Bart Desmidt

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 Commentaire du président
Le 8 juillet 2018, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique se sont réunis au restaurant Bartholomeus pour remettre le prix Cristal du Club au chef Bart Desmidt. L’accueil de Sandra, la femme du Chef, et de l’équipe de salle est très professionnel. La salle de restaurant a reçu récemment des améliorations et le confort s’en trouve encore amélioré. La vue sur la mer dépayse et prépare au menu qui s’en inspire. Nous voilà prêts pour un déjeuner d’exception. Le résultat fut à la hauteur des attentes pour un déjeuner mettant en évidence des produits de la mer mis en valeur par des alliances subtiles d’épices et au travers d’une présentation millimétrée. Les accords sont parfois surprenants, comme ces crevettes grises associées à de la pastèque ou ce crabe à la harissa, mais le résultat particulièrement plaisant en bouche. Les vins proposés par le sommelier étaient originaux et agréables. Le repas terminé, les membres ont vivement félicité et encouragé le Chef. Une excellente adresse à retenir sur la côte belge. [Photos]

22 avril

Philippe Fauchet

Chef : Philippe Fauchet

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 Commentaire du président
À Saint-Georges-Sur-Meuse, au milieu des champs de colza en fleurs, les membres du Club et leurs amis ont été chaleureusement accueillis par Philippe Fauchet et son épouse Sylvia pour un moment gastronomique très agréable. À l’intérieur d’une bâtisse de briques et d’acier, le cadre contemporain est sobre, élégant et confortable. Une superbe trancheuse à jambon scintille dans la salle où des effluves de pain au levain fraîchement cuit parviennent. Un champagne Lancelot-Pienne servi généreusement accompagne une série de mise-en-bouche très variées laissant apercevoir les talents de Philippe, notamment une combinaison audacieuse et réussie de homard et anchois. En première entrée un morceau d’elbot servi sous un voile translucide de daïkon et agrémenté de coquillages. Un plat léger à la fraîcheur océane. Le vin d’Alsace de Marc Kreidenweiss servi en magnum était du plus bel effet. Pour suivre, un bar de ligne à la peau croustillante et au cœur juteux, rehaussé de quelques notes croquantes d’épeautre toasté et arrosé d’un bouillon au goût profond, le tout se mariant à merveille avec un Pouilly Fuissé aux notes butyriques. Pour finir, un pigeonneau, et quel pigeonneau ! Cuisson parfaite des filets, cromesquis savoureux réalisé avec les pattes, et jus à l’ail noir fermenté sublimant l’ensemble. Enfin, un dessert blanc et rose, aérien et frais, à base de rhubarbe. Une très belle découverte qui appelle à revenir. [Photos]

17 mars

Comme Chez Soi

Chef : Lionel Rigolet

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 Commentaire du président
C’est devenu presque un rituel. Pour conclure leur Assemblée générale annuelle, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique et leurs invités, se sont retrouvés au restaurant Comme Chez Soi, pour un grand moment de bonheur gustatif. Pour commencer, un tartare de coquilles Saint-Jacques dont l’originalité tenait dans la présence discrète et réussie de comté affiné 30 mois. Un Sauvignon Touraine de Chidaine, frais et au fruité charnu se mariait bien au plat. Pour suivre, un grand classique de la maison, dont on ne se lasse de se régaler : les filets de sole, mousseline au Riesling. Quoi de mieux qu’un Riesling (en l’occurrence du domaine Kientzler) pour accompagner ce plat ? Nous retiendrons le carré d’agneau de lait des Pyrénées, à la tendreté incroyable, caressé d’une sauce légère à la melano et sublimé par un Léoville Barton 2010. Le premier dessert à la mandarine, rafraîchissant et très coloré, était une transition parfaite vers la note finale très chocolatée. Comme à chaque visite, les membres du Club ont félicité Lionel ainsi que l’équipe de salle pour son accueil chaleureux et son service zélé. [Photos]

24 février

La Villa Lorraine

Chef : Gary Kirchens

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 Commentaire du président
Dans le confortable salon Argenteuil de la Villa Lorraine, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique et leurs invités ont pu déguster la cuisine de Gary Kirchens, méticuleusement construite à base de beaux produits. Le travail se fait autour des textures et des accords subtils de saveurs. Nous avons savouré un crabe tourteau agrémenté de daïkon et caressé d’une fine gelée de crustacés avec un Chablis 1er Cru, Montée de Tonnerre, 2012. Un résultat frais et léger. Ensuite, un foie gras poêlé que venait contraster une gastrique très prononcée. En plat principal, un morceau de turbot grillé servi avec des pommes de terre en mirepoix cuites comme un risotto et rehaussé d’un jus d’herbes très parfumé. Un Chinon, Fiona Beeston’s Perfectly Drinkable, Clos des Capucins, 2015 convenait très bien à ce beau plat de la mer. Enfin, un délicieux dessert à base de café très habilement dosé. Voilà un repas qui confirme l’impression que nous avions eue un an auparavant. [Photos] [Menu]

20 janvier

L'Écailler du Palais Royal

Chef : Maxime Maziers

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 Commentaire du président
Pour leur premier repas de l’année 2018, les membres du Club royal des gastronomes de Belgique et leurs invités, se sont retrouvés dans un salon feutré aux couleurs chaudes, de l’Écailler du Palais Royal. Cette maison de bouche historique de la capitale, accueille depuis janvier 2016 un nouveau chef : Maxime Maziers. On retrouve dans les plats les bases classiques et la maîtrise des cuissons apprises auprès de Jean-Pierre Bruneau et d’Alain Senderens. Le champagne Billecart Salmon servi pour l’apéritif fut accompagné de mises en bouche agréables servies sous d’élégantes cloches de verre. Le chef, très généreux, a offert gracieusement de savoureuses huitres à chaque convive. La première entrée, aux saveurs subtiles, mariait la melanosporum, la noix de Saint-Jacques et l’artichaut. Une pointe de ciboulette apportait du pep à l’ensemble et l’artichaut une touche croquante agréable. Vinrent ensuite deux superbes langoustines légèrement gratinées et déposées sur un beurre blanc rehaussé de perles de hareng fumé. Leur cuisson était parfaite, et ce malgré le grand nombre de convives. Pour accompagner les deux entrées : un Crozes-Hermitage, Domaine des Remizières 2016, composé uniquement de Marsanne, à la robe brillante jaune paille et aux senteurs florales et fruitées, gras et rond en bouche. En plat principal, agneau de lait des Pyrénées, très tendre, servi en gigot et en filet avec quelques légumes et un jus de cuisson corsé sans être gélatineux. Le margaux Baron de Branne 2010 était tout en finesse avec beaucoup d’élégance et une belle longueur en bouche et n’écrasait pas la viande délicate. Le dessert alliait avec succès différentes textures et niveaux d’amertume de chocolat et de fruits de la passion. Enfin, je salue la gentillesse, la discrétion et l’efficacité du personnel de salle, sous la direction de Grégory Charlier, qui ont contribué à la belle réussite du repas. [Photos] [Menu]